Commençons par la base!

  • Comment ça se passe ?
  • Comment ça marche ?
  • Qu’est ce que cela m’a apporté ?
  • Comment ça se passe ?

Le Professeur Alphonso Caycédo est l’inventeur de la sophrologie. Des divergences de points de vue et de méthode entre les personnalités importantes de l’époque l’ont amenées à créer la sophrologie dite Caycédienne.

Depuis ce jour, le terme « sophrologie » est passé dans le domaine public et reste ainsi libre d’utilisation.

C’est ainsi que tout le monde peut se revendiquer Sophrologue pratiquant la sophrologie !

Des approches différentes, des écoles concurrentes, des formations en 6 mois (souvent à but purement commercial), des formations en 24 mois (parfois trop sélectives) .

Des différences importantes entre les syndicats qui empêchent un travail d’archives commun et la mise en place d’études, font aussi le jeu de la médecine dite scientifique.

Cette précision étant faite, si vous avez la chance de rencontrer la bonne personne, il vous guidera vers un avenir plus agréable, j’en suis sûr !

Le mieux à faire, selon moi, c’est de prendre contact directement par téléphone afin de poser les questions qui vous viennent et d’écouter aussi ce que vous dit le sophrologue, pour voir si le « courant passe bien ».

En ce qui concerne les rendez vous :

Le premier rendez vous sera le plus long et celui dans lequel l’échange verbal sera le plus présent, histoire de poser le ou les problèmes, le contexte…

Ensuite le sophrologue propose une séance pour que la personne puisse ressentir une nouvelle forme de relaxation et entrevoir les prémices de quelques chose de nouveau. C’est aussi le début de ce qu’on appelle l’alliance, (si la connection entre la personne et le sophrologue se fait).

En avançant, le sophrologue s’adapte à la personne et l’amène, par des exercices (respirations, mouvements, visualisations) vers son bien être et une forme de transformation positive.

La prise de conscience des états de relâchements, les sensations intérieures, un nouvel espace de détente, de calme, de connection, facilitant le renouvellement de ses propres ressources.

Il faut, en général, un minimum de 5 séances et 10 pour avoir un résultat important et durable. Les séances peuvent évoluer au rythme de la personne et de son investissement mais, bien sûr, le sophrologue reste dans son domaine de compétences.

* Les séances sont de plus en plus souvent prises en charge, pensez à vous renseigner !

Comment ça marche ?

Oui, la question se pose, comment ça marche ?

Le métier évolue mais en règle générale, la plupart des médecins ou scientifiques n’accordent que peu de crédits à la sophrologie et préfèrent se baser sur des études, des enquêtes avec des résultats confirmés et probants. Comme je l’ai dit plus haut, les sophrologues sont trop dispersés pour monter des projets d’études ou de grande ampleur. C’est ainsi que ce que l’on apprend au cours de nos formations (sérieuses) n’a finalement aucune valeur scientifique et aucune reconnaissance. Récemment, seule Patricia Grévin, spécialiste en Acouphènes, a pu valider un protocole d’accompagnement sophrologique aux annales ORL de 2020. Pour avoir été formé, par Patricia, ce protocole est efficace et s’adaptent aux personnes souffrant d’acouphènes mais il s’adapte aussi à d’autres problématiques et n’est pourtant pas reconnu pour autant alors que nous sommes dans un fonctionnement quasi-identique. Wait and see !

Ce que je peux dire, en simplifiant au maximum, c’est que:

Lorsque nous n’allons pas bien, mentalement/physiquement (s’il n’y a pas de causes médicales avérées), c’est sans doute que notre fonctionnement par rapport au stress n’est pas bon.

Je m’explique, lorsque que nous devons faire face à une situation (n’importe laquelle) soit nous agissons normalement parce que cela ne nous trouble pas et nous laissons le temps à notre cerveau d’intégrer cette situation et de la mémoriser, soit nous sommes troublé et nous laissons la peur ou la panique nous envahir. Notre cerveau mémorise alors que dans cette situation (par exemple prendre la parole en public) nous sommes vulnérable. A chaque prise de parole suivante, les effets du stress se déclencheront automatiquement, (accélération du rythme cardiaque, transpiration exagérée, voix et mains tremblantes, pensées perturbantes …), le cerveau ayant mémorisé cette situation comme dangereuse et non résolue.

Ceux sont nos perceptions, nos ressentis, nos anticipations, nos peurs qui dirigent notre vie à ce moment là.

La pratique de la sophrologie amène rapidement une prise de recul sur les événements, à courts ou même à long terme. Le travail respiratoire nous permet de rassurer rapidement notre cerveau par le contrôle sur le nerf vague. Avec la répétition des séances, nous créons un nouvel espace de détente intérieur, celui dont on parle en méditation par exemple. C’est cet espace ressource qui nous permet d’augmenter notre résistance au stress et de faire tampon en situation délicate.

Cela peut prendre aussi plus de temps, cela dépend aussi de notre histoire personnelle (car nous héritons de l’éducation de notre famille, dès notre plus jeune âge), de nos expériences, de notre vécu. Vient alors la question de la neuroplasticité et du renouvellement des neurones dans notre système nerveux… Je dirai juste que le fait de mettre son corps et son esprit en pause, permet un réequilibrage naturel et que plus on s’accorde de temps de relâchement, en équilibre et en conscience, plus on s’autorise le renouvellement des neurones. C’est le chemin vers la transformation intérieure et le changement.

Qu’est ce que cela m’a apporté ?

Pour être sophrologue, il faut avoir parcouru un peu de chemin… personnel ou professionnel. Avoir vécu, peut être subi et avoir surmonté. Selon moi, c’est bénéfique pour accompagner les personnes en souffrance car la sophrologie est une méthode qui se ressent alors comment vraiment ressentir le bien être sans avoir connu les aphres du mal être ? L’empathie, le dévouement et la sincérité dans l’accompagnement en découlent naturellement.

Face aux difficultés de la vie, il est facile de mettre en place des systèmes de défenses, des habitudes qui nous permettent de tenir face au deuil, à la trahison ou à toute forme de traumatisme.

On peut éviter les situations qui nous effraient, se recroqueviller sur nous même, se mettre en arrêt de travail ou pire encore.

On peut repousser la peur et compenser en buvant, fumant, mangeant de façon exagérée, pour ne pas faire face à nos troubles lorsqu’ils se présentent à nous mais au final, on devra un jour y faire face, et croyez moi il est préférable de ne pas avoir trop attendu pour enclencher la routine du bien être !

Vous l’aurez compris, ce que la sophrologie m’a apporté, c’est une porte de sortie, une vie nouvelle, tout simplement une vie de bien être. Tout ne se règle pas avec la sophrologie mais c’est le point de départ, réapprendre à respirer, à se poser. Réaliser des exercices qui ont été pensé pour pouvoir évoluer au fur et à mesure des séances. Répéter chez soi, se sentir mieux, se sentir bien.

Découvrir un espace intérieur différent. Où l’on peut vivre à la fois le passé, le présent, le futur, je veux dire par là, se connecter dans son ressenti intérieur et revivre le passé (différemment) le présent (profondément) et le futur (en se projetant positivement pour plus de facilité).

Une fois le processus du changement enclenché, tout devient plus simple !

Respirer, vivre l’instant, vivre le bien être

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